Drôles de sorcières

Spectacle familial à partir de 6 ans
Nathalie Bondoux
Regard extérieur Karine Julien
Durée : 50 minutes
Jauge : 60 personnes environ, en fonction du lieu et des habitudes du public
Espace scénique : 3 x 3 m
Production : Cont'Animés
Photo d'entête © Claire Filippi

Les sorcières ont mauvaise réputation, on le savait déjà, mais pourquoi ?
Parce qu’elles sont vieilles, laides et méchantes ?
Parce qu’elles ne sont pas comme tout le monde ?
Et si nous avions peur des « sorcières » parce qu’elles en savent plus que nous ?

 

On trouve le personnage de la sorcière dans toutes les cultures, mais sous différents noms : Baba Yaga, mangeuses d’âmes… Mais qui sont vraiment les sorcières ? A travers ces contes traditionnels d’origines diverses, le public découvrira les différents visages de celles que l’on nomme « les sorcières ».

 

Après m’être penchée sur les fées, c’est naturellement que les sorcières sont venues, comme un contre point, car la lumière ne peut exister sans l’ombre et la sorcière est aussi nécessaire que la fée.

Contes :

Le conte d’ « Hansel et Gretel » est incontournable lorsque l’on évoque la sorcière mais la figure de la Baba Yaga est bien plus fascinante ! Ainsi, dans cette version russe, c’est elle qui entraîne Yvan et Alionouchka dans les profondeurs de la forêt.

La gardienne du fleuve N’Dayaye est un conte que l’on retrouve dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Il rappel dans sa structure « La Bonne et la Mauvaise fille » qui existe dans bons nombres de pays européens.

La grosse citrouille est un conte interactif inspiré de la randonnée « Le gros navet » où le public peut s’amuser, comme la conteuse, avec les différents personnages d’Halloween (vampires, squelettes, morts-vivants…).

A propos des marionnettes :

 Lors de ma formation au Théâtre aux Mains Nues, j’ai découvert le « corps castelet ». Cette technique où le corps de la manipulatrice remplace l’espace du castelet convient particulièrement à l’univers du conte qui offre un décor virtuel aux spectatrices.eurs, basé sur l’imaginaire de chacun.e.

Les marionnettes sont manipulées à vue, ce qui me permet de passer d’un personnage à l’autre, tout en restant également conteuse. Réalisées toutes les deux en papier mâché, j’ai été influencé par les représentations classiques de la sorcière pour Baba Yaga,  : nez crochu, verrue sur le nez, teint verdâtre, etc… Quand au personnage de la Gardienne du fleuve N’Dayaye, je me suis inspirée de deux masques d’Afrique de l’Ouest. 

Thématiques :

Les sorcières sont les personnages centraux de cette séance ainsi que leur magie. Dans les deux premiers contes, la famille est très importante, notamment les liens dans la fratrie et le rapport au père ou à la mère. Halloween et ses personnages (vampires, morts-vivants…) sont au cœur de la dernière histoire.