Les herbes folles repoussent toujours

Conte d’anticipation dystopique
Ecriture et jeu : Nathalie Bondoux
Accompagnement à l'oraliture : Florence Desnouveaux
Mise en jeu : Alain Prioul
Création Sonore : Paul Pesty
Création lumière : Léonie Le Bas
Conseil création de monde : Karen Guillorel
Durée : 40 minutes suivi d'un quiz - Durée totale : 1h
Jauge : En fonction des lieux
Production : Cont'Animés
Co-production : La Maison du Conte
Photos et vidéo © Stéfan Meyer
Affiche : Jean Mallard
// ED Juillet 2024

Après le Débordement des Déchets, la terre est devenue une ville-planète où le soleil et l’eau ont disparu.
A Villemonde où tout est lisse, ordonné et emplastiqué, plus personne ne se souvient de la terre quand elle débordait de vie. Il ne reste plus qu’une prophétie que tout le monde a oublié, ou presque.

C’est là que vivent Espéranza et ses deux enfants Tournesol et Coquelicot. Ce matin-là, ils sont envoyés tous les trois sur la Montagne Fumante, la dernière décharge de Villemonde.
Tandis que les jumeaux disparaissent à l’intérieur et font d’étranges rencontres, Espéranza fait tout pour les retrouver.

Quand l’eau et le soleil renaîtront
Que dans l’Autremonde ils descendront
Les herbes folles repousseront
Et de nouveau nous
déborderons.

 

« Si tant est qu ’il existe un chemin vers le meilleur, il faut, pour le trouver, bien regarder le pire »
Thomas Hardy

Ce récit est né de la collision entre un mythe Sub-saharien et ce qui se passe sous mes yeux.
C’est un récit futuriste avec lequel je souhaite explorer le va-et-vient entre le passé, le présent et le futur.
Je veux raconter une histoire qui donne envie de se projeter vers l’avant, même si pour cela « il faut bien regarder le pire ».
Nathalie Bondoux

Thématiques

Cette dystopie permet d’aborder les thèmes de la gestion des déchets, de la pollution plastique et de la force de résilience de la nature.

« Les herbes folles se fraient un chemin et poussent malgré le béton et le goudron.
Leur force de vie me fascinent. »
Nathalie Bondoux

Après le spectacle : un quiz

Par le biais de la fiction, Nathalie Bondoux questionne notre rapport au monde via ce que nous consommons/jetons jour après jour. C’est pourquoi la conteuse souhaite que le spectacle, soit suivi d’une discussion-réflexion avec le public, sous la forme ludique d’un quiz s’appuyant sur les recherches que la conteuse a réalisées depuis 3 ans.

Accompagnement à l’oraliture

Sous l’impulsion de la conteuse Florence Desnouveaux, improvisations après improvisations, les images, situations, lieux et personnages de Villemonde se précisent. Dans le souvenir de ce qui émerge lors de ces séances de travail, Nathalie écrit, puis improvise de nouveau mais cette fois-ci en se basant sur la trace écrite. Le texte se construit ainsi petit à petit en constant allers-retours entre oral et écrit.

« En accompagnant Nathalie sur le chemin de sa création, elle m’offrait la possibilité de vivre la naissance d’une histoire qui parlerait de l’omniprésence du plastique dans notre monde. Notre collaboration a été joyeuse, ce qui grisant pour un tel sujet !«        Florence Desnouveaux

Mise en corps et en espace

Nathalie souhaite aborder la problématique des déchets plastiques sans en produire d’autres sur scène , elle décide alors de partir d’un espace vide et demande au metteur en scène Alain Prioul de l’accompagner dans la rechercher du langage scénique adéquat.

« La narration du texte de Nathalie emprunte à la fois au conte traditionnel, à la bande dessinée et au cinéma : la structure globale est celle d’un conte traditionnel, la précision des images de science-fiction rappelle les BD de Moebius et le séquençage relève du découpage cinématographique.

Un premier travail a consisté à savoir quand et comment passer de la narration à l’incarnation, sans jamais oublier que notre cadre était celui de la tradition du conte, donc d’une adresse directe au public. Nous avons inventé les corps des différents personnages afin de les faire coexister dans le monde que Nathalie avait créé. De ces recherches sont nés les corps des jumeaux Coquelicot, Tournesol. Puis du robot C2H4, de l’assignateur 909 ainsi que celui de la Femme Mémoire et d’Espéranza. »       Alain Prioul

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