Théâtre d’objets et histoires à l’hôpital St jean

Avec Emmanuelle Trazic, nous continuons nos ateliers autour du théâtre d’objets et des contes. Nous sommes partis des histoires que nous ont raconté les patients et nous les mettons en scène avec eux, à partir d’objets que nous avons ramené. Voici l’histoire d’Ibrahim :
Le fantôme ébouillanté

C’était au village. Tous les soirs, dès que la nuit était tombée, on se réunissait autour du feu que le grand-père avait allumé et on écoutait ses histoires.
Ce soir-là, le grand-père nous avait raconté l’histoire d’une licorne qui dévastait le village toutes les nuits. Nous, les enfants, on avait peur que cette licorne ne vienne encore au village, même si un grand guerrier était venue la combattre et que le grand-père ne l’avait plus jamais revu…
comme tous les soirs après avoir fini ses histoires, le grand-père nous a dit :
« – Le premier qui éteindra le feu ira au paradis ! »
Alors on se précipitait tous pour éteindre le feu.

Dans le village, il y avait une vieille, sa case était un peu en dehors du village et chaque soir, une famille du village devait lui apporter un bol de soupe. ce soir-là, c’était au tour de notre famille. La plus grande de mes sœurs devait porter la soupe bouillante à la vieille voisine. Elle aurait préféré ne pas y aller : la nuit était tombée, il faisait nuit noire, et elle avait encore l’histoire de la licorne en tête. Heureusement qu’elle connaissait le village par coeur. Pour se donner du courage elle c’était mise à chanter…
Pendant ce temps, j’avais fait le tour de la case du grand-père et j’attendais ma soeur, recouvert d’un drap blanc.Quand ma soeur est arrivée, je lui ai sauté dessus en lui disant d’une voix grave et terrifiante :
« – Cette soupe est pour moi ! »

 
Alors, ma sœur aînée a poussé un grand cri, elle m’a lancé le bol de soupe dessus (coquillage) et elle est partie en courant (la calebasse). 
Moi aussi j’ai poussé un cri terrifiant : « –  Ah ! Ca brûle !!! »
Et depuis j’ai encore les marques de brûlures sur les jambes !

Tout est bien qui fini bien !

Voilà, Ulysse est rentré chez lui, à Ithaque. Il a retrouvé son fils, Télémaque et sa femme, Pénélope.
Quand à nous, nous avons retrouvé la terre ferme, le sol ne tangue plus sous nos pieds et la prochaine traversée sera à Cormeilles-en-Parisis, le samedi 20 juin, mais ça, c’est une autre histoire, celle d’Ulysse sur la Baleine finie ici.
Merci Stéphane !
Stéphane c’est celui dont on voit les pieds !!!

Ulysse au gré de Télérama…

Quand Françoise Sabatier-Morel de Télérama en parle : TT On a beaucoup aimé

Ulysse au gré des vents Le héros de la guerre de Troie est sur le chemin du retour à Ithaque. En proie aux tentations et malgré les dangers, Ulysse et ses compagnons voguent d’île en île… 
Une conteuse et une comédienne jouent avec les aventures de ce voyage, passage célèbre de l’Odyssée d’Homère, et avec le public qui endosse le rôle du destin. Pour cela, un sac de toile qui contient des pierres, sur chaque pierre un mot qui correspond à un épisode, la main d’un des spectateurs se fait alors hasard en choisissant l’épisode qui sera raconté. Du chant envoûtant des sirènes au terrible Cyclope, on passe de Charybde en Scylla à l’île des Lotophages… 
Narration libre et jeu gestuel servent aux deux interprètes à composer un récit aléatoire, à chaque séance différent. Les enfants se laissent embarquer dans ce périple, partageant les peurs et les espérances d’Ulysse.
Françoise Sabatier-Morel.

Petit intermède de promotion familiale…

 

Ca y est, ma soeur a sorti son dernier roman jeunesse intitulé : « Tant que nous sommes vivants ».
Il est disponible dans toutes les bonnes librairies.

                                     

Je ne peux pas en dire plus, je ne l’ai pas encore lu… Mais ça ne saurait tarder…

Alors, bonne lecture !

Accueil éphémère sur seuil de la maison


Lors de mon voyage en Inde, j’ai été touché par deux manières éphémères de souhaiter la bienvenue sur le seuil des maisons et des commerces du Sud de l’Inde :

De magnifiques vasques remplies d’eau où sont disposés avec art des fleurs.

Celui-ci, à Auroville, est un des plus grand et des plus beau que j’ai pu voir.


Le kolam : ces dessins à la poudre de riz colorée ou non, tracés à la main levée tous les matins devant les maisons, ici à Pondichéry et à Mamalipuram :

POUR UN CORPS VIVANT : Mouvement – Chi – Posture

Depuis plusieurs années, je pratique avec passion un autre art que celui du conte : le Taï-chi-chuan. A l’occasion des 10 ans de l’association des « Quatre Piliers« , un week-end de pratiques et d’échanges est organisé à Paris les 9 et 10 février, à la Maison des Associations de Solidarité (MAS), 18 rue des Terres au Curé, Paris 13°.

Je conte le samedi à 17 h : « Chi et conte, pour une parole vivante. »

Pour ceux et celles qui veulent en savoir plus, c’est ici

http://www.quatrepiliers.com/spip.php?breve45