A la recherche de la forge de « Pieds d’or »

Pour continuer mon exploration du conte de « Pieds-d’or », j’ai eu envie d’aller voir de plus près une forge. Il me fallait trouver une forge digne du conte avec enclumes, soufflets, outils…  Et forgeron bien sûr !
Une photo que j’avais trouvé en naviguant sur internet m’avait interpellé, si bien que j’ai décidé d’aller faire un tour au château de Guédelon.

Reportage photo de la visite :

Le château


 La forge, vue de l’extérieur et de l’intérieur :


« Le forgeron de Pont-de-Pîle vivait seul dans sa maison, où les pratiques avaient ordre de n’entrer jamais, et d’appeler le maître dehors, quand elles avaient affaire à lui. Le forgeron était sans pareil pour travailler le fer, aussi bien l’or que l’argent. L’ouvrage tombait chez lui comme grêle. »
Extrait de « Pieds-d’or » de J-F Bladé, tiré du recueil des « Contes de Gascogne »

« Le forgeron donnait ordre à tout, sans autre aide qu’un loup noir, grand comme un cheval. Nuit et jours ce loup vivait enfermé dans la roue qui faisait marcher le soufflet de forge. »

 Extrait de « Pieds-d’or » de J-F Bladé, tiré du recueil des « Contes de Gascogne »
« Sept jeunes gens s’étaient présentés au maître, pour apprendre le métier. Mais les épreuves étaient si fortes, si fortes, qu’ils en étaient morts dans les trois jours. […]
Le lendemain, à la pointe du jour, le garçon était devant la boutique du Forgeron de Pont-de-Pîle. […]
« – Garçon, prouve-moi que tu es fort. »
Le garçon prit une enclume de sept quintaux, et la jeta dehors, à plus de cent toises. »
Extrait de « Pieds-d’or » de J-F Bladé, tiré du recueil des « Contes de Gascogne »

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