Les herbes folles repoussent toujours

Ça y est,  le printemps arrive ! On le sent frémir sur les arbres qui bourgeonnent et dans le chant des oiseaux plus présents. Le soleil est timide, certes, mais plus chaud. Avec la pluie des dernières semaines, les premières  fleurs pointent le bout de leur nez :  jonquilles, jacinthes, narcisses, primevères… Ces couleurs et ces odeurs, ça fait un bien fou !
Les herbes folles ne sont pas en restent, elles se fraient un chemin  et poussent malgré le béton et le goudron. Je suis fascinée par leur force de vie.

Je n’ai plus qu’à me laisser guider par cette force-là et la laisser jaillir dans le récit qui nait.

En résidence à la Maison de quartier Audiberti – Palaiseau

Ça y est, en cette fin d’hiver,  je reprends le chemin des résidences.
Du 12 au 16 février c’est dans la salle de spectacle, au-dessus de la Maison de quartier Audiberti et de la médiathèque Lozère que j’ai installé mes quartiers.
Les objectifs de cette semaine ?
Tester le récit dans sa globalité lors d’une sortie de résidence tout public le vendredi après-midi.
Jeter les bases de ce qui se passe après le spectacle puisque je souhaite qu’il y ait une continuité avec le public.

Grâce au partenariat avec Séverine, de la maison de quartier et d’Eva, bibliothécaire, j’ai pu aller au bout de ces objectifs. Retours en photos grâce à Stefan Meyer.

Le récit avec ma partenaire de jeu actuelle : une chaise en formica jaune des années 70′, collectée lors d’un des « grands débordements » :  les encombrants.

La tente ne fera pas partie du spectacle, c’est ainsi, c’est le jeu ! Prochains rendez-vous, en mars à la Maison du conte et mi-mai à Animakt.

Un grand merci à toute l’équipe de la Maison de quartier,  à la médiathèque Lozère et à Stéfan.

En résidence à la Maison du Conte

Mi-octobre c’est à la Maison du Conte que je me suis retrouvée. Plaisir de revoir l’équipe au grand complet en plus d’ancien.nes laborantin.es en résidence également.
Pendant ces quelques jours, je suis également dans un jardin, mais cette fois-ci dans un yourte et dans la yourte, une tente !

En compagnie d’Emmanuelle Trazic, j’explore les possibilités de jeu d’une tente 2s‘. Tout en plastique, en souplesse et si difficile à remettre dans sa housse d’origine !!

Que va-t-il rester de ces essais dans le spectacle final ? Je n’en sais rien. Une chose est sûre, nous avons beaucoup ri ! Et que de surprises sont nées de ces explorations

En résidence au Silo

Après la résidence longue à la Fabrique Culturelle de Palaiseau, il est temps de passer à la phase de création du spectacle en tant que tel. Pour cela des temps de résidence courtes (3 à 5 jours) entre septembre 2023 et juillet 2024 permettront de travailler sur le récit, la mise en jeu, la scénographie, etc…

Fin septembre c’est au Silo que cela a commencé. Un lieu calme et une équipe joyeuse pour remettre tout à plat.

C’est dans cette cabane au fond du jardin que j’ai revisité toutes les traces laissées depuis septembre 2021 : audios, vidéos, journal de bords, textes, croquis….

A la fin de la semaine, j’ai réalisé que je n’avais pas encore le récit et une conteuse sans histoire, qu’est-ce que c’est ??!!

Quand on a tout déconstruit, il ne reste plus qu’à reconstruite et c’est ce que j’ai fait la semaine suivante. Le voyage d’Asol et Coquelicot au coeur de Villemondice voyait enfin le jour !

A pas de loup à Pont Sainte Maxence

La semaine dernière j’étais invitée à conter pour la « Ronde des contes » à la médiathèque de Pont Sainte Maxence, dans l’Oise. Toutes les classes de moyennes et grandes sections de la ville se sont succédées dans le bel auditorium de la médiathèque pour découvrir « A pas de loup ».
Voici quelques extraits du livre d’or écrit par les enseignantes :
– « Merci pour ces histoires gaiement revisitées ! »
– « Artiste toujours aussi dynamique pour le plus grand plaisir des petits (et des adultes aussi !) »
– « Un super moment ! Les enfants ont adoré. »
–  » Les contes revisités version Tex Avery ! Bravo ! Piou-Piou ! »
– « Un grand merci pour ce magnifique moment ! Beaucoup de talent ! »

Un grand merci la médiathèque de Pont Sainte Maxence et spécialement à Monique qui a tout organisée et réalisée ces belles photos du loup habillé par les enfants.

Nathalie

Visite virtuelle de l’exposition Espéranza : suite et fin

Pour celles et ceux qui n’ont pas pu venir voir l’exposition, voici une visite avec quelques gros plans des oeuvres.
Tout d’abord, « Celle du dedans » en pied et en visage :

 

Asol et Coquelicot sous le costume de la Femme Mémoire et en gros plan :

 

Une galerie des créatures de Villemondice réalisées par les élèves. Dans l’ordre, nous avons : Ronce des mer, le Marchien, Lirane, la Fleugesse et Iladeya et son bébé.

Et pour finir une phrase du chercheur en biodiversité, Philippe Grandcolas :
« La masse de plastique sur terre dépasse l’ensemble de la masse des animaux sauvages et domestiques. » De quoi réfléchir sur le futur…

 

Visite virtuelle de l’expo Espéranza

Pour celles et ceux qui n’ont pas pu venir voir l’exposition, voici une visite salle par salle.
Tout commence par ces photos magnifiques que Stéfan Meyer a pris dans le Queyras. Une terre sans plastique

Dans la Fabrique, un temps pour se poser avant d’entrer dans le ventre de plastique de Villemondice et avoir une vision globale de l’exposition.

Et puis, ça y est, on entre dans le coeur de la visite. Il faut imaginer la bande son réalisée par Paul Pesty qui permet au public se s’immerger dans l’univers des créatures de plastiques imaginées par les élèves, Léonie Le Bas et moi. Pour vous aider, voici un lien pour écouter un extrait conté mis en musique par Paul : ici 

Les lumières misent en place par Léonie Le Bas permettent de plonger un peu plus dans Villemondice.

Et puis la dernière salle avec les photos de Stéfan mêlant nature et plastique.
Mise en scène des créations des élèves et de Léonie qui rappelle malheureusement ce que nous voyons sur les plages, dans les forêts et sur les bords des autoroutes.

   

Face à ces photos, belles et terribles à la fois,  nous avons proposé aux visiteuses et visiteurs de planter des graines afin de finir les mains dans la terre. En 4 semaines les graines ont germé. Certaines ont été emmené par les planteuses et les planteurs en herbes et les autres finiront dans mon jardin !

 

Asol et Coquelicot prennent vie

Ça y est, même si Asol et Coquelicot ne sont dans leur version définitive, il et elle peuvent prendre vie. Je commence maintenant la phase de répétition pour samedi après-midi à la médiathèque Georges Sand de Palaiseau.

Dans notre atelier provisoire à la fabrique culturelle, je fais des essais d’installation plastique et de lumières avec en fond sonore la musique de Paul Pesty. Demain, Solène Niess me rejoins pour des sessions de travail à la Fabrique et à Georges Sand. C’est de plus en plus concret !!

 

Asol et Coquelicot : de l’idée à la réalisation

J’ai imaginé Asol et Coquelicot, les enfants jumeaux d’Espéranza, comme faisant corps (de plastique) avec la Femme Mémoire et la conteuse. Léonie créé une sorte de jupe en plastique avec 2 « manches » au bout desquelles il y aura les têtes d’Asol et de Coquelicot.

Léonie avance côté plastique et moi côté papiétage.
Asol et Coquelicot prennent corps après avoir été imaginé sur le papier.
Prochaine étape : l’assemblage du costume et des têtes en papier.

Entre l’idée sur le papier et la réalisation j’espère qu’il n’y aura pas trop d’écarts… Suspens jusqu’à dimanche…

Coquelicot en tête

Ca y est, Coquelicot, le frère jumeau d’Asol a sa tête sorti du papiétage. Pour l’instant c’est un prototype avec lequel je vais commencer à travailler afin de tester l’idée de marionnette que j’ai en tête. Rendez-vous le samedi 11 février à 16h à la médiathèque Georges Sand pour les voir s’animer…

En attendant, voici les différentes étapes de création de la tête de Coquelicot :