Théâtre d’objets à l’hôpital St Jean

Vendredi soir Lucile, Ramdane et Ibrahim ont raconté leurs histoires mises en jeu et en objets. Chaque histoire avait son ambiance, son univers, du coup nous avons installé une table par histoire.

Ibrahim a raconté l’histoire du fantôme ébouillanté (article précédent). Puis c’est Ramdane qui a raconté l’histoire de l’enfant papillon. Une histoire qui lui est arrivée, sauf la fin qui a été un peu modifiée… La voici :
L’histoire se passe dans les montagnes d’Algérie, non loin d’une petit village.
Ce matin-là, j’étais parti me promener. Arrivé près du petit lac, je me suis allongé pour boire et j’ai fermé les yeux. Si bien que je n’ai pas vu une chenille tomber dans l’eau et entrer dans ma bouche…
La chenille est allée se loger dans mon dos, tout contre la colonne vertébrale. Et je me suis évanoui.
Peu de temps après, mon père est arrivé près du petit lac, avec sa hache sur l’épaule et quand il m’a vu allongé comme ça, il m’a appelé : 
« – Ramdane ! »
Mais moi, je ne pouvais pas l’entendre, alors mon père a lâché sa hache et il m’a secoué : 
« – Ramdane !! »
Mais je ne pouvais pas lui répondre, alors mon père m’a pris sur son dos et il est retourné au village. Là, mon père a prit le camion du cousin pour m’amener à l’hôpital de Tizi Ouzou, mais c’était la guerre et il a été contrôlé deux fois avant d’arriver enfin à l’hôpital !



Mon père m’a déposé à l’hôpital et il a dû repartir en me laissant seul. 

Je suis resté 3 mois à l’hôpital et au bout de 3 mois, deux ailes avaient poussées dans mon dos, là où la chenille c’était installée…
Si bien que j’ai pu m’envoler par la fenêtre et retourner chez moi, au village.

 

Nous avons fini par l’histoire de Lucile : la voiture embourbée.

Ce matin-là, on était parti tous les trois dans la traction avant pour faire un tour en forêt : 

Il y avait mon père (bout de bois), mon frère (le gland) et moi (l’oiseau).

Mon père avait fait démarrer la voiture en tournant la manivelle et c’était du sport !

C’était une belle journée d’automne où les oiseaux chantaient.

Au moment de repartir, mon père avait de nouveau tourné la manivelle, mais impossible de repartir, la roue était embourbée. Et plus mon père insistait et plus la roue s’enfonçait ! Que faire ? La nuit allait tomber et les bêtes sauvages arriver…

Heureusement, un homme est arrivé avec son petit chien blanc, il a mit une planche sous la roue de la voiture, il a attelé son chien à la voiture, le chien a tiré, tiré, tiré et….
La voiture est sortie de l’ornière grâce au petit chien blanc !!! Et la nuit a pu tomber tranquillement.

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