Le coin du beau

« L’éducation la plus efficace, 
c’est que l’enfant joue au milieu des belles choses. »
      
 Platon

D’aussi loin que je me souviennes, il y a toujours eu de drôles de choses chez mes parents : pierres, bibelots, carapaces d’insectes, écorces, livres ouverts sur des reproductions de tableaux… 
Ces « choses » étaient étranges parce qu’elles ne faisaient pas partie de mon univers d’enfant. Parfois, souvent, ces « choses » me faisaient peur et pourtant, je pouvais passer des heures à les regarder.
Je me souviens d’un bibelot qui attirait souvent mon regard : c’était un vieil homme avec un drôle de sourire, s’appuyant sur un bâton et tenant un fruit dans sa main. Ce vieux bonhomme taillé dans de la corne, je pouvais le prendre dans la main et me raconter des dizaines d’histoires.
Mes parents sont toujours entourés de ces « drôles de belles choses » et ils m’ont transmis cet étrange virus, si bien que tout autour de moi, j’ai toujours des dizaines d’histoires prêtes à surgir d’une pierre, d’une plume, d’un drôle de petit bonhomme…

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