Mercredi 1er avril : cinquième traversée

Dès le début les vents ont été de la partie, nous faisant atterrir sur l’île d’Eole. Quand au bout d’un mois de festin le dieu des vents nous a fait repartir en direction d’Ithaque, nous avons essuyé une terrible tempête. Sans elle on arrivait chez nous… Faut croire que les dieux n’étaient pas avec nous.
Les vents s’amusent                                                        Photo : S. Perra
Quand l’île des Lotophages s’est présentée à nous, on a bien été obligé d’y faire escale pour réparer notre navire. Une île très agréable, un peu trop peut-être, entre sa plage de sable blanc et ses oiseaux de toutes les couleurs, certains en ont oublié Ithaque… Ulysse leur a rappelé un peu brusquement et nous avons pu reprendre notre voyage.
Les Lestrygons et plus tard Charybde et Scylla ont décimé notre flotte. C’est le coeur lourd que nous sommes arrivés sur l’île de la magicienne Circé. Si Ulysse n’avait pas été là (et Hermès bien sûr), c’est en cochon que nous aurions fini notre triste vie. Il nous a bien fallu un an pour nous en remettre, Ulysse lui y serait presque resté, mais Ithaque, la rocheuse nous appelait et nous avons remis le bateau à la mer. 
Au bout de très peu de temps, nous avons vu l’îlot des Sirènes. Heureusement que Circé nous avait remis des bouchons de cire afin que nous ne tombions pas sous le charme de leurs voix. A force de ramer, une île abrupte s’est élevée à l’horizon : l’île des cyclopes. Si Ulysse n’avait pas été si curieux, nous l’aurions évitée mais…

Impressions de quelque moussaillons après le voyage.

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