Prendre le temps avec…

Les CP de l’école Victor Hugo de Fontenay-le-Fleury.

Natacha présente le kamishibaï
Tout le monde se prépare pour écouter Alins
Avant de commencer à travailler corporellement les histoires inventées en classe, les deux bibliothécaire, Aline et Natacha, ont lu/montré un kamishibaï. C’est sous cette forme que « Le rêve de la poule » sera présentée au mois de juin aux parents d’élèves.

Mais avant d’écouter et de regarder, il faut préparer le corps.

Ensuite nous nous sommes occupés de la deuxième histoire qui sera présentée sous une forme contée et jouée par la classe. Chaque classe ayant bien sûr son histoire, basée sur celle de la « Petite poule ».
Pour la jouer, il faut que chacun puisse jouer son personnage dans la posture et l’émotion appropriée, comme ici des petites souris en colère !
Jouer des personnages, des émotions, au cours d’une histoire demande de la concentration. Parfois le corps se tend dans l’effort, si bien qu’à un moment il est important de relancher et de se détendre.
La suite fin avril…
Merci à Isabelle et Christine pour les photos.

Prendre le temps avec…

Les classes de CP de l’école Victor Hugo de Fontenay Le Fleury.

J’aime les voir avec leur coussin sur la table, la tête reposant dessus, s’endormant parfois comme je le faisais lorsque mes parents me lisaient des contes le soir. Ou au contraire bien réveillés, ne perdant pas une miette du conte qu’ils découvre ou entendent pour la deuxième fois.  
Pour moi, c’est aussi un temps de découverte et d’expérimentation : est-ce que je conte différement lorsque mon public accepte de jouer le jeu, de fermer les yeux, de respirer tranquillement et de n’écouter que la voix si c’est son choix ou bien de regarder la personne qui conte ? Et si je m’autorise aussi à fermer les yeux lorsque je conte, est-ce que ça change ma manière de conter ?

 

C’est un plaisir de les voir se détendre dans la salle de classe, de prendre ensemble le temps de rêver, de créer, de s’écouter et de construire une histoire. Ce que nous avons fait ce jour-là dans l’école Victor Hugo.

Petit paresseux en voyage

Suite à la leçon de Petit Paresseux, je me suis dit que je ne pouvais pas garder cela pour moi toute seule, du coup quand j’ai vu la classe de CE2 d’Annie, Petit Paresseux a fait parti du voyage, pour le plus grand bonheur de toute la classe :
Petit Paresseux entouré de ses nouveaux amis
Et pour être sûr que la leçon soit apprise, Petit Paresseux est resté en vacances dans la classe d’Annie. J’ai eu un petit pincement au coeur lorsque je l’ai laissé mais je savais que je n’allais pas tarder à le retrouver. Et puis, peut-être m’enverra-t-il des nouvelles depuis son lieu de vacances, qui sait…

Paresser avec le paresseux…

Cet été, lorsque je cherchais les contes autour de la lenteur, de la paresse, de la rêverie, j’ai découvert une histoire qui se passait dans la forêt amazonienne avec un paresseux, l’animal le plus lent du monde !!! Voilà qui était parfait pour prendre le temps de rêver !
J’ai parlé du projet et de ce conte à une de mes amies, Françoise, qui m’a offert il y a quelques jours un très beau cadeau : un magnifique paresseux en peluche, oui, oui, en peluche !!! Je n’en avais jamais vu (elle non plus d’ailleurs). je l’ai immédiatement adopté, vous pensez bien. Si bien que Petit Paresseux (c’est son surnom) m’a tout de suite apprit comment prendre son rythme de vie :
Arrêter de travailler…
Je suis allée dans mon salon, sur mon canapé et j’ai suivi la leçon de Petit Paresseux : tout d’abord arrêter de travailler, ensuite, choisir un endroit confortable, s’y installer et … Paresser…
J’aime bien les leçons de Petit Paresseux, pas vous ?!

… Paresser !

Des cieux pour rêver

Cet été, Françoise, une amie, a été à la pêche aux images pour rêver. Elle a réussi à en ramener quelques unes à partager. Il suffit de se laisser porter…
Merci Françoise.

N’est-il pas craquant ?

Quand Sandrine m’a montré cette photo, j’ai tout de suite aimée l’écureil qui se dessinait sur le bois avec ses grandes oreilles, sa queue en panache, sa couleur fauve. Pour un peu je l’aurai pris dans mes bras pour le caresser.
J’y ai vu un écureil, d’autres un renard, un des enfants y a vu Scratch (du dessin animé L’âge de glace) et un autre un poisson.
J’aime ces cadeaux que la Nature nous offre ; une simple empreinte de fougère et nous voilà partis dans le rêve…

Qu’est-ce que vous imaginez ?

Cet été, lors d’un déjeuner entre amis, Sandrine m’a montré les trouvailles de ses filles sur la plage du Crotoy en Baie de Somme. Je me suis alors amusée à demander à chacun des convives ce qu’il y voyait.
Ce que j’aime dans ce jeu c’est qu’il n’y a pas qu’une seule réponse mais des dizaines ; tout le monde a raison et fait découvrir à l’autre sa manière de voir.
En vrac, il y a eu :
– C’est une tête de lion avec une patte.
– Une tête de dragon et un orteil.
– C’est un chien et un escargot.
– Un oeil de cyclope et une vertèbre. 
Et vous ? Que voyez-vous ?