Contes au grand air

Cet été, c’est au grand air, au pied des immeubles ou sous les arbres, que conteuses et musiciennes ont « Cont’Animé » les oreilles de spectateurs et spectatrices de tous les âges.
Ce fut un grand bonheur de retrouver un public prêt à écouter les contes et heureux de se retrouver au grand air et en direct ! Un grand merci à toutes les structures et mairies qui ont organisé ces événements malgré les difficultés.

Sophie DAVID et Nathalie BONDOUX à Garges les Gonesse : « Contes au grand air »

Sophie DAVID et Annie MONTREUIL à Garges les Gonesse : « Contes au grand air »

Julie DUTOIT et Annie MONTREUIL à Garges les Gonesse : « Contes au grand air »

Julie DUTOIT et Nathalie BONDOUX à Garges les Gonesse : « Contes au grand air »

Nathalie BONDOUX à Meung-sur-Loire : « Fées !…? »

Nathalie BONDOUX au Domaine de Chamarande : Balade contée « Dans le murmure des arbres »

Nathalie BONDOUX à St Gratien : « Contes au grand air »

Déméter, la colère du féminin – Stage conte et danse

Les récits de la mythologie grecque sont les racines de notre culture occidentale. Vieux de plusieurs siècles, ils sont pourtant d’une actualité brûlante : guerre, rapts, viols, inceste….
Ils sont pleins de bruits et de fureurs mais aussi d’archétypes et de symboles porteurs d’émotions, susceptibles de nous inspirer en nous donnant force de Vie et enthousiasme.

Nous avons choisi l’histoire de Déméter, car elle représente notre terre cultivée, généreuse et nourricière, malmenée par Zeus et Hadès, symboles, dans ce mythe, d’un masculin dominateur et prédateur.

Le printemps, avec son énergie montante, est associé à l’émotion de la colère chez les chinois. C’est un sentiment dont on se méfie, que l’on refoule bien souvent, jusqu’à ce que la colère déborde et s’exprime avec violence.

Ecouter et Danser ensemble le mythe de Déméter est une manière de nous relier à la force et à la justesse de sa colère, sources de créativité, nous donnant ainsi le désir de prendre soin d’elle.

Pendant ce temps Pénélope tissait – Les mythes de Déméter et de Gaia

En ce mois de mars, les mythes de Déméter et de Gaia résonnent doublement.
D’une part il y a l’arrivée du printemps :  Déméter tient à fêter le retour de sa fille,  qui vient de passer 3 mois aux enfers, auprès d’Hadès. L’éclosion de toutes ces fleurs qui viennent éclairer la terre et réjouir nos sens sont là pour accueillir Coré, et je ne m’en lasse pas !
D’autre part, il y a la Marche du siècle pour le climat qui aura lieu ce samedi 16 mars dans toute la France. Cette grande marche sera l’occasion, je l’espère, de prendre conscience que Gaia, notre Terre-mère n’en peut plus et qu’il est grand temps de prendre soin d’elle.

Alors, avant de venir écouter les mythes de Déméter et de Gaia, rendez-vous le 16 mars pour marcher avec elles.

Pendant ce temps, Pénélope tissait

Lorsqu’en 2012, nous avons commencé à travailler sur l’Odyssée, avec Emmanuelle Trazic et Olivia Machon, je me suis promise de ne pas laisser Pénélope dans l’ombre d’Ulysse.

De notre collaboration un premier spectacle est né : « Le parcours d’Ulysse », puis un deuxième : « Ulysse au gré des vents » et enfin un troisième : « Télémaque, fils d’Ulysse ».

Il y était question du père, du fils mais toujours pas de Pénélope à l’horizon…

Cependant, dans le dernier spectacle, nous avons ménagé une place à la reine d’Ithaque, ce qui n’a fait que raviver mon envie de la faire venir sur le devant de la scène.

Mais que peut-on raconter de bien intéressant avec une femme qui attend son mari pendant 20 ans ??!!… Pour accompagner cette mise en lumière de Pénélope, j’ai convoqué d’autres figures féminines, quelles soient simples filles de pêcheurs ou grandes déesses primordiales. Pénélope sera le fils rouge de ces deux soirées contes, à Bruxelles et à Paris.

Du nouveau !

Ça y est, le nouveau roman jeunesse d’Anne-Laure Bondoux (ma soeur) va sortir ! Il sera en librairie dès jeudi 21 septembre 2017.

J’ai eu la chance de le lire en avant-première cet été, un vrai régal ! C’est bien simple, quand on fini un chapitre on a juste une seule envie : commencer le suivant… Il y est question de secret de famille, d’un long tête à tête entre une mère et sa fille, des années 70′ et 80’….

A découvrir et à offrir.

Pour le lancement de son livre, Anne-Laure sera à la librairie Le merle moqueur, avec Coline, sa fille (donc ma nièce), qui a illustré le roman. Ce sera à 19h mercredi 20 septembre, au 51 rue de Bagnolet, dans le 20°.

Prendre le temps avec…

Les CP de l’école Victor Hugo de Fontenay-le-Fleury.

Natacha présente le kamishibaï
Tout le monde se prépare pour écouter Alins
Avant de commencer à travailler corporellement les histoires inventées en classe, les deux bibliothécaire, Aline et Natacha, ont lu/montré un kamishibaï. C’est sous cette forme que « Le rêve de la poule » sera présentée au mois de juin aux parents d’élèves.

Mais avant d’écouter et de regarder, il faut préparer le corps.

Ensuite nous nous sommes occupés de la deuxième histoire qui sera présentée sous une forme contée et jouée par la classe. Chaque classe ayant bien sûr son histoire, basée sur celle de la « Petite poule ».
Pour la jouer, il faut que chacun puisse jouer son personnage dans la posture et l’émotion appropriée, comme ici des petites souris en colère !
Jouer des personnages, des émotions, au cours d’une histoire demande de la concentration. Parfois le corps se tend dans l’effort, si bien qu’à un moment il est important de relancher et de se détendre.
La suite fin avril…
Merci à Isabelle et Christine pour les photos.

Prendre le temps avec…

Les classes de CP de l’école Victor Hugo de Fontenay Le Fleury.

J’aime les voir avec leur coussin sur la table, la tête reposant dessus, s’endormant parfois comme je le faisais lorsque mes parents me lisaient des contes le soir. Ou au contraire bien réveillés, ne perdant pas une miette du conte qu’ils découvre ou entendent pour la deuxième fois.  
Pour moi, c’est aussi un temps de découverte et d’expérimentation : est-ce que je conte différement lorsque mon public accepte de jouer le jeu, de fermer les yeux, de respirer tranquillement et de n’écouter que la voix si c’est son choix ou bien de regarder la personne qui conte ? Et si je m’autorise aussi à fermer les yeux lorsque je conte, est-ce que ça change ma manière de conter ?

 

C’est un plaisir de les voir se détendre dans la salle de classe, de prendre ensemble le temps de rêver, de créer, de s’écouter et de construire une histoire. Ce que nous avons fait ce jour-là dans l’école Victor Hugo.

Petit paresseux en voyage

Suite à la leçon de Petit Paresseux, je me suis dit que je ne pouvais pas garder cela pour moi toute seule, du coup quand j’ai vu la classe de CE2 d’Annie, Petit Paresseux a fait parti du voyage, pour le plus grand bonheur de toute la classe :
Petit Paresseux entouré de ses nouveaux amis
Et pour être sûr que la leçon soit apprise, Petit Paresseux est resté en vacances dans la classe d’Annie. J’ai eu un petit pincement au coeur lorsque je l’ai laissé mais je savais que je n’allais pas tarder à le retrouver. Et puis, peut-être m’enverra-t-il des nouvelles depuis son lieu de vacances, qui sait…

Paresser avec le paresseux…

Cet été, lorsque je cherchais les contes autour de la lenteur, de la paresse, de la rêverie, j’ai découvert une histoire qui se passait dans la forêt amazonienne avec un paresseux, l’animal le plus lent du monde !!! Voilà qui était parfait pour prendre le temps de rêver !
J’ai parlé du projet et de ce conte à une de mes amies, Françoise, qui m’a offert il y a quelques jours un très beau cadeau : un magnifique paresseux en peluche, oui, oui, en peluche !!! Je n’en avais jamais vu (elle non plus d’ailleurs). je l’ai immédiatement adopté, vous pensez bien. Si bien que Petit Paresseux (c’est son surnom) m’a tout de suite apprit comment prendre son rythme de vie :
Arrêter de travailler…
Je suis allée dans mon salon, sur mon canapé et j’ai suivi la leçon de Petit Paresseux : tout d’abord arrêter de travailler, ensuite, choisir un endroit confortable, s’y installer et … Paresser…
J’aime bien les leçons de Petit Paresseux, pas vous ?!

… Paresser !