Le parcours d’Ulysse à Clamart

Les répétitions reprennent dare-dare à Clamart, le plancher est monté.
Scénographie signée Emmanuelle Trazic, la main du Cyclope terrasse tout ce qu’elle trouve en chemin… Ulysse n’a qu’à bien se tenir !
Quelques photos de répétitions prises sur le vif, ombres et jeux d’échelle… Alors le 24 janvier, vous y serez ???? 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Un rond de sorcières pour Halloween…

Lundi 27 octobre, balade matinale au cimetière de Vaux-Sur-Lunain où un « rond de sorcières » m’attendait dès l’entrée… 
Je ne suis pas allée vérifier si la nuit elles dansaient au clair de lune sur leur balais ; les traces qu’elles avaient laissées ont suffit à éclairer ma journée !
Merci Dames Sorcières.

 

Allez y voir !

C’est le spectacle d’Olivia, elle le joue à l’Aktéon Théâtre jusqu’au 16 novembre, allez le découvrir, vous ne serez pas déçu !
Et pour en savoir plus n’hésitez pas à rendre visite au site internet de la compagnie Sublime Théâtre, c’est  ici

  
 

La Pantoufle

Enfants, parents, approchez !

Venez observer, écouter, sentir ce qui se trame à l’intérieur du ventre de la maman, dans le dedans du dedans… Le Grand Bébé a neuf mois déjà, il sait tout, il a tout essayé. Une dernière fois, juste avant sa sortie et pour le plaisir, avec son Oreiller et dans sa Pantoufle, il expérimente les âges, les émotions, les sentiments.

«Bouleversifiant», «culbutourneboulistifique», «merveillissimeux» ! 
Dans la veine inimitable et farfelue de l’auteur-illustrateur jeunesse Claude Ponti, l’Oreiller et le Grand Bébé vous invitent à vivre en famille le plus grand de tous les évènements : la naissance.

DU 6 SEPTEMBRE AU 16 NOVEMBRE 2014 à l’Aktéon Théâtre
les mercredis, samedis et dimanches à 16h
et tous les jours à 16h pendant les vacances de la Toussaint
théâtre / dès 5 ans / durée 50 minutes

LOGO AKTEON
AKTÉON THÉÂTRE
11 rue du Général Blaise 75011 Paris
M° Saint Ambroise, Saint Maur, Père Lachaise, Richard Lenoir
RÉSERVATIONS / 01 43 38 74 62


Tarif enfant/ 8€ -Tarif adulte/ 9€ -Tarif groupe/ 7€ -Tarif Ecoles et CL/ 5€


Petit intermède de promotion familiale…

 

Ca y est, ma soeur a sorti son dernier roman jeunesse intitulé : « Tant que nous sommes vivants ».
Il est disponible dans toutes les bonnes librairies.

                                     

Je ne peux pas en dire plus, je ne l’ai pas encore lu… Mais ça ne saurait tarder…

Alors, bonne lecture !

Un peu de sagesse

Les Trois Tamis


Un jour, quelqu’un vit Socrate et lui dit :
– Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s’est conduit.
– Arrête, interrompit l’homme sage. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?
– Trois tamis ? dit l’autre, rempli d’étonnement.
– Oui mon bon ami : trois tamis.Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si tout ce que tu veux me raconter est vrai ?
– Non, je l’ai entendu raconter et…
– Bien, bien. Mais assurément, tu l’as fait passer à travers le deuxième tamis, celui de la bonté. Ce que tu veux me raconter, si ce n’est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose de bon ?
– Hésitant, l’autre répondit : Non, ce n’est pas quelque chose de bon, au contraire…
– Hum ! dit le sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s’il est utile de me raconter ce que tu as envie de me dire…
– Utile ? pas précisément…
– Eh bien, dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier. 

 Socrate

Les compagnons d’Ulysse à Clamart

Le CRD Henri Dutilleux de la ville de Clamart nous a permis de continuer notre odyssée.
Au programme de la semaine, nous nous sommes penchées sur les personnages d’Euryloque et de Politès, deux des compagnons d’Ulysse auquel nous nous sommes attachées et c’est vrai qu’ils sont attachants ces deux là !

Surtout quand Euryloque  se met
a réfléchir…

Normal, c’est lui le chef.
Celui qui a les galons !

 
Quand à Politès, c’est autre chose.
Il est plus jeune, un brin moins subtil peut-être…
 
Mais ça reste à voir.
En tout cas une chose est sûr, les deux font la pair et dès qu’il s’agit d’aller patrouiller, on peut compter sur eux par Apollon !

Un immense merci à Annie Robert (Cie du Chahut) qui les a fait grandir.

L’Odyssée aux Baux de Provence

Il n’y a pas qu’à Paris que l’Odyssée nous poursuit, des bouts de Lestrygons se sont retrouvés aux Baux de Provence… Olivia ne les a pas rencontré en entier, heureusement pour elle d’ailleurs…

L’Odyssée à Paris…

Les traces du voyage d’Ulysse sont autour de nous, il suffit de rêver un peu en se baladant à Paris, aux Buttes Chaumont par exemple ; la grotte de Polyphème est là avec son puits de lumière et ses stalactites, il ne manque que les fromages suspendus, les brebis… et son cyclope…

 
  

 « Nous eûmes vite atteint l’endroit où, sur le premier cap et dominant la mer, s’offrait à nos regards une haute caverne, ombragée de lauriers. Elle servait d’étable à de nombreux troupeaux de brebis et de chèvres […]. C’est là que notre monstre humain avait son gîte […]. Ah ! Le monstre étonnant ! Il n’avait rien d’un bon mangeur de pain, d’un homme : on aurait dit plutôt quelque pic forestier qu’on voit se détacher sur le sommet des monts. »
L’Odyssée, p. 168, Traduction de Jean Bérard 


« Rapidement, nous arrivons à la caverne : il n’était pas chez lui. Nous entrons dans la grotte. […] Nous restons. Nous faisons du feu, un sacrifice, et, nous étant servis, nous restons à l’attendre.
Le voici qui revient, ramenant son troupeau. Puis il ferme l’entrée avec un gros rocher qu’il lève et met debout : même avec vingt-deux hauts fardiers à quatre roues, on n’eût pas fait bouger cette pierre du sol. […]

Sur mes compagnons s’élançant, mains ouvertes, il en prend deux ensemble et, comme petits chiens, il les rompt contre terre : leurs cervelles, coulant sur le sol, l’arrosaient ; puis, membre à membre, ayant déchiqueté leurs corps, il en fait son souper. […] Nous autre, en pleurant, tendions les mains vers Zeus !… Voir cette oeuvre d’horreur !… Se sentir désarmé !… »
                                                                              
  L’Odyssée, p. 169-171, Traduction de Jean Bérard 

Le parcours d’Ulysse : on creuse

En janvier et février 2015, le Parcours d’Ulysse sera accueilli au conservatoire de Clamart (92) et au centre culturel de Breteuil (60). Nous avons souhaité profiter de l’été et du partage d’espaces de travail et de répétition mis en place par le réseau RAVIV pour creuser un peu plus l’aspect visuel de certaines scènes du spectacle.                       
La semaine au Théâtre le Colombier, à Bagnolet a été intense et riche, Benoît Prisset est venu nous rejoindre sur une matinée pour constater l’évolution du spectacle et les prolongations musicales à imaginer.
Les scènes se sont étoffées au fur et à mesure des jours de travail : Aux enfers, Tirésias a pris corps et voix avant de céder la place à Achille.



Entre ombre et lumière, le cyclope apparaît par bouts, gigantesque et parfois effrayant. Cette scène est devenue un dialogue entre le conte et les ombres.
Les compagnons d’Ulysse, Politès et Euryloque affirment leur présence et leur personnalité tandis que la conteuse navigue sur le plateau entre rêve et réalité, terre et mer.

Et puis je ne résiste pas à un petit bonus : l’oeil du cyclope, vu de face et …


de profil… ça, vous ne le verrez pas pendant le spectacle !

Un Parcours d’Ulysse

Un Parcours d’Ulysse -Intégration des pratiques artistiques amateurs 
Une collaboration CRD Montreuil-Collège Paul Eluard de Montreuil-Espace Comme Vous Emoi-compagnie COMCA-Cont’Animés-Sublime Théâtre
Elèves de 3ème et 4ème CHAV
Professeurs : Frédérique Autre-Rosenfeld, Claude Aubague
Compositeur : Marc Laurette
Marimba : Laurence Chave
Conte : Nathalie Bondoux
Interventions et interprétations :
Marionnette et manipulation de matériaux Emmanuelle Trazic
Théâtre gestuel : Olivia Machon

Le projet : Faire se rencontrer autour du « Parcours d’Ulysse », en une vingtaine d’heures d’atelier puis sur le plateau, des artistes en création et des 3èmes et 4èmes de de la classe à horaires aménagés voix du collège Paul Eluard-Conservatoire de Montreuil.
Le lieu : la salle polyvalente du collège

En vrac : Quelques matériaux, une prise d’espace linéaire très souvent qu’on essaye de déconstruire, quelques lueurs lors d’une ou de l’autre intervention, les masques, les tissus, les têtes des marionnettes, le corps d’Achille, le mime, la manipulation, le sound painting, des ailes de sirène, « In every Seashell », de la masse, le choeur, un regard, un engouement, « I Harom Hordo », un sourire éventuellement pour sortir de la routine, on est encore loin, très loin du feu d’artifice.
Un projet à la fois hardi et actuel de par son thème et sa transversalité. Il a été porté six mois durant avec enthousiasme et courage par les professeurs.
Un pied dans une expérience osée, dans la mesure où elle repose sur la confiance en la part créative de chacun en laissant de coté le besoin ambiant de réalisation « qui brille » au profit de la sincérité, de la vérité de l’instant et du processus.
Le jour J, on change de salle, l’Espace Comme vous Emoi.
Enfin, le groupe prend conscience de l’immédiateté de l’évènement, accepte, espère. Les parents sont aux rendez-vous, le directeur, les amis. Le rendu est encore fragile, mais joli. Le lendemain c’est au Conservatoire de Montreuil que nous allons, belle salle, on peut faire le noir et des lumières, les ombres existent, les matériaux et corps sont mis en valeur, on est au spectacle.

 

Ce qu’on reçoit : l’indifférence des participants, au moins en apparence, parfois une hostilité et aussi pour les artistes et les professeurs, une grande solitude. L’impression d’avoir déployé le maximum d’avoir essayé tant qu’on pouvait de transmettre, de donner. Le retour est variable, mitigé, d’une fois sur l’autre, les réactions sont démesurées  : trois désertions, puis deux et puis un regard, enfin, un sourire, une réaction, un « C’ était génial! » 
-Ah bon? Qu’est ce qui se passe? On ne vient pas tout à fait de la même planète, on a oublié, en partie au moins, les affres de l’adolescence.
Aujourd’hui, elle est derrière nous, l’expérience, précieuse, unique, la rencontre avec les jeunes, leur chant, notre histoire, la leur, les propositions du compositeur, le marimba qui soulève, les discussions avec Claude, la chef de coeur qui donne, qui ne compte pas, qui aime, qui y croit et tient bon!
Une puissance portée par le chant et le choeur au sens antique, un appui qu’on imagine prendre racine et pouvoir devenir un socle puissant, un jour.

Demain nous reprendrons notre Odyssée vers d’autres îles, dans d’autres contrées, au gré des vents. L’expérience nous accompagnera dans nos pérégrinations : La nymphe Calypso tintée d’ »In every Seashell », nos coups de rames rythmés par « I Harom hordo », le nostos de nos marins résonnera avec « beautiful, my delight… », le chargement porté par « Athéna ».
Merci à tous.
Ce matin, nous levons notre tasse: 
A Frédérique, 
A Marc,
Aux participantes qui se sont jetées à l’eau,
A la relativité de l’art, 
A son pouvoir de sublimation potentielle, 
A l’éphémère, 
Au poète,
A l’instant présent, 
A nos quatorze ans !
Emmanuelle et Olivia