Mercredi 18 mars : troisième traversée

La traversée a commencé tranquillement, comme une promenade du dimanche en famille : dès le début, Eole, le dieu des vents, a soufflé sur les voiles du navire. Les côtes d’Ithaque étaient sous nos yeux mais…
Coup de vent chez Eole                                    Photo : S. Perra
notre curiosité a été plus forte et en ouvrant le sac que le dieu des vents avait confié à Ulysse, nous avons été propulsé loin, très loin de notre île et tout près de l’île de Circé. Au début, ça ne c’est pas très bien passé mais Ulysse a réussi à tout remettre en ordre, du coup nous sommes même restés un an sur l’île de la belle magicienne mais au bout d’un an, nous on avait qu’une seule idée en tête : repartir pour Ithaque, retourner chez nous ! Ulysse a eu un peu de mal mais il a tout de même quitté les bras de la déesse aux belles boucles. 

Heureusement que Circé nous avait parlé des Sirènes, de leurs voix mélodieuses et mortelles : avec les bouchons de cire dans les oreilles, nous avons pu continuer notre route sans perdre la tête.

Sur l’île suivante, nous avons bien failli y rester ; la fleur de l’oubli nous tendait ses pétales mais Ulysse a résisté et nous avons quitté les Lotophages. Si nous avions su… C’est à partir de là que ça c’est gâté. Certes, nous n’étions pas rentré chez nous mais au moins nous n’avions perdu aucun compagnons. Quand nous nous sommes approchés de Charybde et de Scylla, nous n’avons rien pu faire et six des nôtres ont été emportés par la terrible Aboyeuse. Mais ce n’était rien en comparaison des Lestrygons et du Cyclope qui nous attendaient…
                                                                                                          Nathalie

Le parcours du jour

Mercredi 11 mars : deuxième traversée

13 heures, Pont de Bercy : la Seine s’écoule de son air paisible, des péniches filent, plus ou moins chargées, provoquant des remous sur le quai. Un cormoran passe, flèche noir frôlant la Seine. Une douce brise annonce une traversée sereine, à moins que les dieux ne s’en mêlent.

                         

15 heures, il est temps d’embarquer. Stéphane accueille les mousses du jour qui s’installent dans le ventre de la Baleine, prêt pour un voyage dont ils ne connaissent pas le parcours, nous non plus… Nous ne savons qu’une chose, Ithaque nous attend au bout du chemin.

La traversée commence mal : Les Lestrygons ainsi que Charybde et Scylla dévorent un grand nombre de nos compagnons. Le moral est au plus bas mais nous continuons. Heureusement Eole nous accueille et nous reprenons des forces après un mois de festins ! Il nous fallait au moins ça pour affronter le Cyclope qui nous attend dès l’île suivante. Nous pouvons nous reposer un peu sur l’île des mangeurs de lotos où l’oubli a bien failli avoir raison de nous. Nous reprenons nos rames en direction d’Ithaque mais les Sirènes, tentent de nous attirer au fond de la mer, nous en réchappons de justesse… Des vents favorables nous poussent et nous arrivons chez Circé, la magicienne.
Arriverons nous jamais chez nous ????

Les Sirènes et leur chant envoûtant…        Photo : Stéphane Perra

16 heures, le voyage est fini. Quand Stéphane ouvre les rideaux des hublots, dévoilant la Seine, les moussaillons qui ont fait le voyage avec nous s’écrient :  » On est sur l’eau !! » Le temps de la traversée entre Troie et Ithaque, ils avaient oublié qu’ils étaient sur une péniche.

Cette fois-ci pas de petits mots sur le carnet de bord, Poséidon, dieu jaloux, l’a gardé près de lui…

                                                                                                     Nathalie

Les préparatifs de départ et le premier voyage sur la péniche

Lundi 2 mars


Ca y est, nous y sommes, Ulysse au gré des vents va commencer sa navigation.
Entre quelques averses (sacré Poséidon) et du ciel bleu (merci Athéna), nous nous retrouvons sur la Péniche-Théâtre de la baleine blanche afin de nous repérer dans l’espace, d’essayer l’installation scénique qu’Emmanuelle Trazic a créé pour le spectacle et de voir les lumières avec Stéphane Perra.
Emmanuelle pendant l’installation
Tout se passe bien. La péniche tangue doucement et nous découvrons ce qu’Emmanuelle nous a concocté, ça nous plaît.
Le ventre de la Baleine avec lumières et l’esquisse de l’installation
Nous nous échauffons, essayons cet espace tout nouveau entre les allées et venues de Stéphane et d’Emmanuelle qui nous préparent la lumière. Pas facile de garder sa concentration mais quand faut y aller, faut y aller !
Une fois que tout est prêt, un filage s’impose, d’une île à l’autre : les Sirènes, les Lestrygons, le Cyclope, les Lotophages, Circé, Charybde et Scylla. Seul Eole n’aura pas fait parti du voyage.
A la fin, une chose est sûre : il nous manque le plus important, le public ! Vivement mercredi.
Mercredi 4 mars
La péniche se remplie doucement mais sûrement. Chez Olivia et moi la tension monte. Même Emmanuelle qui assiste à la première sent le trac monter, c’est bientôt marée haute… Et puis ça y est, on largue les amarres ! 
C’est parti pour 40 minutes de voyage dans le ventre de la Baleine : des Lestrygons en passant par Charybde et Scylla, un petit tour chez le Cyclope, un face à face avec les Sirènes, une pause sur l’île des Lotophages et pour finir chez Eole. Circé est restée sur le quai, mais on espère qu’elle fera partie du prochain voyage.
Quelques commentaires des mousses présents ce jour-là :
« J’ai trouvé se spectacle bien surtout l’ile au sirène »    Kamilla
« J’ai bien aimer c’était drole« 
« Merci pour le spectacle. J’ai beaucoup aimer les sirène et les autres aussi »  De la part de Hayer

Prochain départ mercredi 11 mars, on vous attend avec impatience sur la Péniche-Théâtre La baleine blanche, amarée Quai de la gare, à bientôt !
                 
Nathalie

Ulysse en Péniche : c’est parti !


Si vous voulez découvrir Ulysse au gré des vents, c’est maintenant !
Nous le jouerons tous les mercredis de mars et d’avril à 15 heures et du lundi au vendredi pendant les vacances de printemps sur la Péniche-Théâtre de la Baleine Blanche.

Ulysse, héros de la guerre de Troie, s’apprête enfin à rentrer chez lui, à Ithaque, avec ses compagnons mais le retour ne s’annonce pas facile.

Ballotté entre les tempêtes de Poséidon et le souffle délicat d’Athéna, Ulysse et ses compagnons abordent, au gré des vents, différentes îles. Leurs habitants ne seront pas toujours des plus accueillants.
Une comédienne (Olivia Machon) et une conteuse (Nathalie Bondoux) s’aventurent sur les rivages de l’Odyssée d’Homère, avec pour tout bagage leurs corps, leurs voix et le hasard.  Ferez-vous parti du voyage ?

Ulysse au gré des vents

Lors de nos recherches autour de l’Odyssée et du jeu, en 2013, nous avons fait plusieurs séances en duo Olivia et moi. De cette exploration à deux, est née une forme légère où nos corps, nos voix et nos pratiques artistiques se répondent, nourris aujourd’hui du travail autour de la forme plus spectaculaire qu’est Le parcours d’Ulysse.

Ulysse au gré des vents est un conte gestuel : nous avons avons croisé nos modes de narration afin que les mots et les gestes soient aux services de l’épopée. Nous nous sommes notamment inspirées de ce qu’Olivia avait appris à l’Ecole Internationale de Théâtre Jacques Lecoq :

Photo : L. Rojas
« Les conteurs-mimeurs appliquent différents langages aux récits parlés. La proposition consiste à raconter une histoire en alternant (parfois en alliant) ces différents langages à un récit. Cela peut-être fait de manière solitaire, le même acteur est à la fois récitant et mimeur, ou à plusieurs, lorsqu’un conteur est associé à plusieurs mimeurs.
 
[…] Ce travail s’inscrit dans la grande tradition des conteurs, qui existe dans de nombreux pays, en Chine ou en Afrique où le récit est accompagné de suggestions d’images. »  
  
Jacques Lecoq, Le corps poétique, un enseignement de la création théâtrale

Photo : L. Rojas
De nos recherches associant le jeu et l’Odyssée, (voir à ce propos les articles précédents de septembre, octobre et novembre 2013) nous avons décidé d’en garder le mode aléatoire.
Le hasard du jeu qui nous avait conduit d’une île à une autre déconstruisant et reconstruisant l’Odyssée nous a permis de nous approprier le mythe, nous autorisant ainsi à le rejouer à notre manière à chaque séance de travail.
La prise de risque, à chaque coup de dés, nous faisait ressentir, à notre échelle, le danger que couraient les compagnons à chaque fois qu’ils débarquaient sur une île inconnue et c’est cela que nous avons choisi de garder tout au long du spectacle : ne pas savoir où nous allons débarquer.
Ainsi, chaque séance sera l’occasion d’un nouveau voyage, d’une nouvelle odyssée
Emmanuelle Trazic qui a réalisé l’affiche du spectacle, sera aussi notre regard extérieur, continuant ainsi notre collaboration au long court autour de l’Odyssée.
                                                                                                    Nathalie
Photo : L. Rojas
photo : L. Rojas

Le Parcours d’Ulysse en Tournée : L’île des Brituliens

Jour 1 : Lundi
Départ de Montreuil et de Guyancourt en direction de l'Oise, en deux voitures chargées du décors.
"Arrivage" et installation au centre culturel Jules Verne (un autre grand écrivain des voyages...). Accueil digne des Phéaciens de la part d'Eric, le directeur du centre.
Nous rencontrons nos premiers brituliens : une classe de 4° SEGPA d'un collège voisin venue découvrir les métiers du spectacle. Nous passons au crible des questions : "Comment êtes vous devenue conteuse ? Musicien ? Marionnettiste ?" "Comment faites-vous pour retenir tous les textes ?" "Est-ce que vous gagnez bien votre vie ?"... Après avoir assisté au montage du décors, ils viendront jeudi matin pour voir le spectacle.  
Poséidon a fait des siennes en jouant avec les panneaux de signalisation de la gare de Creil, où Olivia devait prendre un train pour nous rejoindre à Breteuil en fin de journée. Résultat ; elle s'est retrouvée à son point de départ : Paris... Digne d'Ulysse, Olivia, ne s'est pas laissée déstabiliser, a repris un train et vaille que vaille est arrivée enfin à bon port à l'heure de l'apéro. En chemin elle a même dû faire face au terrible Jojo qui a bien failli l'enlever dans sa voiture sans permis... Qu'aurions nous fait sans Politès et Calypso ???
Nous nous retrouvons enfin tous les 4 dans le gîte pour un dîner bien mérité après cette folle journée. Sans oublier de faire un point des différents retours que nous avons eu lors de notre représentation à Clamart et de voir si nous pouvons améliorer des choses pour les prochaines représentations.
Nuit par mer calme à peu agitée

Jour 2 : Mardi
Pain chaud et croissant pour commencer la journée, merci Olivia !!!
Puis filage sous le regard de notre Athéna picarde ; Annie. Tout s'enchaîne, les répliques entre Euryloque et Politès sortent comme si Emmanuelle et Olivia ne les avaient pas quittés.
Olivia elle, nous quitte de nouveau pour donner ses cours à Clamart.
Emmanuelle et Benoît s'occupent des derniers réglages lumières et son. Tout devra être prêt pour demain...
 
Séance de travail sur Tirésias où ses deux voix ( l'homme et la femme) commencent à se faire entendre.
Nous nous retrouvons à 3 autour d'un bon repas (nous aurons été choyés par le centre culturel qui faisait appel à une association cuisinant avec les légumes bio du coin) et d'une bonne bouteille tout de même !!!
Nuit par mer calme

Jour 3 : Mercredi
"Levage" un peu plus dur que la veille : la fatigue commence à se faire sentir par l'équipage... Beaucoup de brouillard, ce qui a permis à Poséidon de mettre un peu d'algue fraîche dans les mains de Benoît qui n'a pas pu retenir la cafetière...
On prend un peu plus le temps, sauf Benoît qui doit être sur le pont avant nous : s'occuper de la lumière et du son en même temps sur ce spectacle, ce n'est pas une mince affaire !
Olivia arrive en fin de matinée, Poséidon s'acharne : il lui a envoyé le début d'une grippe... Elle part au gîte pour roupiller, du coup Annie remplace Olivia pour un filage technique et conte. Nous finissons à 17h. La séance tout public est à 18h30, nous avons tout juste le temps de nous détendre un peu.
Olivia nous rejoint mais les brumes de Poséidon continuent de la cerner.
18h30 : le public s'installe. Nous sommes à nos postes, prêts pour cette première séance. Le Parcours commence, il durera 1h20, comme à Clamart. Un public très à l'écoute tout au long du spectacle et qui nous offrira des applaudissements nourris.
Une maman avec sa fille de 7 ans et demi est venue nous voir à la fin : sa fille avait été happée par le spectacle et sa première question a été : "Et qu'est-ce qui c'est passé après ? ". De futures lectrices de l'Odyssée !!!!
Nuit par mer très agitée pour notre Calypso. Le reste de l'équipage a ronflé ou toussé ferme

Jour 4 : Jeudi
"Levage" aux aurores : la première représentation est à 10h. 200 élèves de collège attendus... Par Zeus, faudrait pas les faire attendre !
Emmanuelle et Benoît partent les premiers pour les derniers réglages techniques. Avec Olivia, nous arrivons un peu plus tard ainsi qu'Annie.
Echauffement des voix et des corps. Olivia lutte contre la fièvre, la toux et les courbatures.
Les élèves arrivent, nous sommes à nos postes, prêt, partez ! 1h10 de voyage avec une attention soutenue de la part des collégiens ! Les textes de Jean-Paul ont été goûtés par les élèves, ça s'entendait et se sentait, comme à Clamart. Mais là, 200 élèves qui rient et qui commentent (avec des "Oulà !" ou des "Rhooo !") les dialogues entre Euryloque et Politès, c'était du bonheur!
Discussions ensuite : nous apprenons leur niveau de classe de la 6° à la 3°. Il y a eu beaucoup de questions de leur part. C'était chouette de prolonger la séance.
Pause repas. C'est à mon tour de me sentir mal.
14h30 : deuxième séance. 200 autres élèves de 6° cette fois. Les réactions seront beaucoup plus timides, d'ailleurs ils n'oseront pas poser de questions à la fin mais quelques enseignantes de français sont venues nous voir pour nous remercier et nous dire combien le spectacle leur avait plu.
Nous avons bien cru qu'Olivia ne finirait pas le spectacle mais si, jusqu'au bout et avec Calypso !
Tirésias est de plus en plus homme et femme. Je prends de plus en plus de plaisir à naviguer sur le plateau et le bateau.
Benoît a beaucoup sué derrière sa machine tout droit sortie d'un vaisseau spatial mais il a assuré à fond !
Malgré toute la fatigue des uns et des autres, la magie du spectacle a opéré, c'était un beau voyage par Hermès !

Merci aux Brituliens pour leur accueil, merci à Eric, Eva, Annie et tous les autres.
Nathalie et Olivia 

Le parcours d’Ulysse : les femmes de lumière

Photo : P. Zarfati
Elles sont trois sur scène pour raconter, à leur manière, le parcours d’Ulysse, « celui qui tant erra ». Elles ont fait le pari de lier leurs arts respectifs au service de l’épopée d’Homère.
La conteuse, le fil rouge
L’art du conteur/de la conteuse, c’est d’emmener le public dans son cinéma intérieur. A sa disposition, elle/il a son corps, sa voix et sa vision (les images) de l’histoire.

Photo : P. Zarfati

Dans ce spectacle, Nathalie Bondoux, se déplace à l’intérieur des images créées par les comédiennes et la scénographie, comme dans une sorte de pop up gigantesque. Elle est à la fois spectatrice et narratrice de l’histoire d’Ulysse et de ses compagnons.

« En tant que conteuse, c’est extraordinaire d’être à l’intérieur de son histoire, de la voir se déployer en trois dimensions, d’entendre les personnages parler, de pouvoir parfois intervenir et en même temps c’est très troublant de ne plus être seule à raconter l’histoire… 

Comment les différentes écritures (celle de l’auteur contemporain, celle de la conteuse et celle de la scénographe) pouvaient-elles se répondre, se compléter, se mêler, sans s’emmêler ou se perdre ? Nous avons cherché, tâtonné, essayé… et nous avons trouvé. »

La comédienne, l’incarnation
Photo : P. Zarfati


Olivia Machon joue tour à tour un jeune marin, compagnon d’Ulysse, une sirène tentatrice et la déesse Calypso qui a gardé Ulysse auprès d’elle pendant 7 ans.

Comment incarner ces personnages si différents dans le corps, la voix, la langue ? Comment transmettre aux spectateurs la fragilité de la déesse et sa colère ? Comment toucher à l’être humain en incarnant un homme ?
Ce sont toutes ces questions, et bien d’autres, auxquelles la comédienne s’est confrontée.


La scénographe marionnettiste, le visuel

Photo : P. Zarfati

Scénographie, marionnette et objets en bois et papier, ombres animées, lumières, costumes toutes ces formes visuelles qu’Emmanuelle Trazic a créées contribuent à emporter le public dans un monde onirique dans lequel la conteuse et les comédiennes se déplacent.
En plus de la scénographie et de la manipulation de Tirésias, Emmanuelle joue aussi un des compagnons d’Ulysse, Euryloque, le « gardien des rites. »

Le Parcours d’Ulysse : les hommes de l’ombre

Sur scène se sont trois femmes qui mènent le jeu sous la lumière des projecteurs. Et dans l’ombre, ils étaient trois à nous accompagner dans notre Odyssée. 
Tout d’abord, Jean-Paul Honoré, écrivain poète qui a écrit les dialogues entre Politès et Euryloque ainsi que le beau monologue de Calypso et le texte sybilin de Tirésias.
Jean-Paul nous a accompagné dès le début de notre travail en regardant nos improvisations puis il a écrit, écrit, écrit, si bien que nous n’avons pas pu tout mettre en scène et en corps. Une version papier de ses textes naîtra un jour, c’est sûr ! 
Est venu partager notre Odyssée Benoît Prisset, musicien. Initialement nous avions fait appel à Benoît pour travailler la texture de certains textes que nous souhaitions diffuser en voix off. 
Enregistrement du prologue en décembre 2013
Rapidement les propositions qu’il a faites ont dépassé le cadre de ces scènes pour épaissir l’ensemble du spectacle d’une partition sonore originale.
Benoît a créées ses ambiances musicales au bord du plateau, à l’écoute de ce qui s’élaborait sous ses yeux, et nous nous en sommes nourries pour progresser dans la construction du spectacle.
Ses compétences en matières de son, nous ont également permis de jouer sur les modes de diffusion de manières à plonger les spectateurs au coeur d’un dispositif sonore qui les embarque dans l’aventure des compagnons d’Ulysse.

La vision de Benoît
Benoît aux commandes de la régie son –  janvier 2015

Et puis François Bientz est arrivé en dernier afin de créer les lumières du spectacle avec Emmanuelle Trazic.


Vu que c’est un homme de l’ombre je n’ai pas de photo de lui, juste des essais lumières pour la scène d’arrivée sur l’île de Circé…


Le parcours des compagnons d’Ulysse….

« Quand Ulysse est ses compagnons quittent les plages de Troie, après des années de guerre, personne ne sait ce qui les attend. Truculents et facétieux, les compagnons d’Ulysse nous embarquent dans leur périple… »
Ces compagnons, ce sont Euryloque et Politès, joués par Emmanuelle Trazic et Olivia Machon. Pour camper des hommes, des marins, elles ont travaillé leurs postures, leurs voix, leurs costumes, sous le regard et les conseils d’Annie Robert.

Petit florilège de photos montrant l’évolution des personnage.

Euryloque :

En mai 2014

En septembre 2014
En janvier 2015- Photo : P. ZARFATI
Politès
En mai 2014
En septembre 2014
En janvier 2015 – Photo : P. ZARFATI
Olivia, Emmanuelle et Annie en séance de travail à Montreuil et à Clamart.